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Règlement intérieur
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La raison d'être du GAPPESM est la protection des personnes : des risques de suicide, bien sûr, mais des risques psychiques en général. Subir une agression là même où l'on vient chercher du réconfort est plus traumatisant (et, dans certains cas, plus dangereux) que de la subir là où l'on n'est pas étonné de la subir, sinon habitué. Si donc une personne va plus mal après un contact avec le GAPPESM qu'avant, c'est un échec collectif.
Tous les membres du GAPPESM, humanistes adhérant pleinement à l'article 3 des statuts, s'entendent sur le socle des Droits de l'Homme : TOUS HUMAINS. TOUS ÉGAUX. Ce siècle commençant semble encore avoir besoin qu'on le martèle, 2 siècles après l'abolition du servage, du Code Noir, des privilèges de caste, et, plus incroyable encore, 60 ans après Auschwitz. Tout intervenant, même visiteur, qui, par ruse ou bêtise, s'écarterait de cette règle d'or, s'écarterait dans le même temps de l'association, de son propre chef.
Tous s'entendant sur l'essentiel, il ne peut y avoir d'ennemis dans l'association. Les intervenants défendant des convictions divergentes dans le cadre constructif du débat ne peuvent être, au pire, que des adversaires. Quelle que soit la rudesse, l'âpreté et la gravité des débats, sur des questions parfois bouleversantes, chacun devra garder à l'esprit que l'Autre aussi cherche la vérité et la sagesse, avec une exaspérante obstination dans l'erreur, peut-être, mais dans toute la sincérité de sa quête de liberté, d'égalité, de fraternité.
Le Bureau de l'association, et plus largement le Conseil d'Administration, sont garants de cette ambiance de sincérité. Dans l'espace associatif, tout intervenant qui apparaîtrait comme animé d'intentions sournoises, ou mentirait sciemment, ou jouerait à cache cache avec les pseudos, ou tiendrait des propos contrastant avec ceux qu'il tient ailleurs, ou montrerait tout autre forme d'insincérité consciente, serait, selon le cas, examiné attentivement, entendu, tancé, appelé à préciser, suspendu, écarté ou radié à vie, le Bureau n'étant tenu par aucune obligation ni interdit de justification, de notification, de publicité, voire de poursuites judiciaires.
Tous les organes, qu'ils soient créés
par le Conseil d'Administration (webmestrie,
équipe de modération, forums,
salons, ...) ou sur l'initiative de membres, situés dans l'espace associatif
ou se réclamant, d'une façon ou d'une autre, du GAPPESM, sont
soumis, en dernier ressort, au contrôle et à l'autorité
du Bureau.
Tout changement de pseudo doit être transparent.
Chaque intervenant devra garder à l'esprit que les "surchauffés du bulbe" sont souvent hyper-réactifs, hyper-sensibles, écorchés vifs, souvent dépressifs, qu'une parole sans intention agressive peut, le plus souvent par simple maladresse et manque de précautions, blesser profondément. Surchauffe = attention aux joints de culasse et aux bielles coulées ! Chacun s'attachera à réparer au plus vite ses maladresses. Il ne s'agit pas là, bien entendu, d'attaques personnelles, définies comme "concernant un élément dont la personne attaquée n'est pas responsable", et strictement prohibées. Le débat ne peut porter que sur les idées, exprimées ou sous-jacentes, ou les actes, fruits des idées.
Les "surchauffés du bulbe" n'ont pas, bien évidemment, le monopole de la sensibilité : le Bureau veillera particulièrement à ce qu'aucun intervenant ne soit, ou ne puisse raisonnablement se sentir, l'objet de mépris, d'humiliation ou de moquerie malveillante du fait de la modicité de sa condition sociale, de la normalité de son QI ou de ses difficultés d'expression. Chacun devra s'efforcer, à cet égard, de contrôler la raisonnable perméabilité de son humour, qui passe souvent mal l'écrit.
Cependant, les détenteurs de bulbes à température normale sont invités à ne pas se braquer dès qu'une formulation humoristique leur serait opaque, et de ne surtout pas s'imaginer que tous les surchauffés et ébouillantés la trouvent limpide, c'est souvent faux : les malentendus foisonnent chez ceux pour qui l'humour est une coquille protectrice incontournable, mais revêt des fonctions aussi complexes que contrastées, tantôt gracieuses voltiges d'un esprit badin, tantôt vaseline du chagrin.
Enfin, la modération aura à coeur de ne pas laisser envahir l'espace associatif par des interventions en contradiction directe avec les objectifs protecteurs définis à l'article 15 du Règlement Intérieur, et d'éviter les discutailleries faussement philosophiques aussi interminables que stériles avec les marchands de faux espoirs, sectes diverses, délirantes ou cupides, scientologie, astrologies de toutes obédiences, ésotérismes de tout poil, marabouts mercantiles, et autres fantaisies New moyen-Âgeuses. La Raison n'est pas suffisante pour le progrès humain, mais lui reste indispensable.
Ces cadres étant posés, que le débat sincère nous enrichisse.
Afin que chacune des personnes qui viennent ici chercher quelque chose, encombrée ou non, ait le sentiment, en sortant du site ou d'une rencontre, non seulement d'avoir trouvé un morceau supplémentaire de ce quelque chose, dans le contentement de ne pas être la seule à le chercher, mais aussi d'être plus forte pour affronter les difficultés de la vie, et plus lucide, informée, ouverte et apaisée pour vivre en bonne intelligence avec ses proches/voisins/prochains humains, ses Autres, si étranges souvent, si bizarres eux-mêmes parfois, eux qui trouvent les surchauffés du bulbe "bizarres".
Chaque Un est un Autre
Comme disait le poète (Coluche ?) :
Aimez-vous les Uns les Autres, comme je vous aime.
Vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art. 34 et suivants de la LOI N° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, consultable sur le site de la CNIL http://www.cnil.fr/frame.htm?http://www.cnil.fr/textes/ttext.htm ) |
Association loi 1901
PRÉAMBULE
Les déficients mentaux bénéficient, de la part du corps
social dans son ensemble, même si c'est encore souvent dans des proportions
largement insuffisantes au regard des besoins, d'un dépistage systématique
précoce par les services de santé, d'une prise en compte de
leurs particularités, d'une tentative d'adaptation des structures aux
nécessités propres à leur état, d'une protection
bienveillante et de la considération et du respect des citoyens "normaux",
c'est-à-dire largement majoritaires.
On s'en rend compte, on s'en occupe, et on les aime.
Les surefficients mentaux souffrent, de la part du corps social dans son ensemble, de négligence, par l'absence de dépistage systématique précoce par les services de santé, de maltraitance psychique, par le refus de la prise en compte de leurs particularités, d'abandon, par inadaptation des structures aux nécessités propres à leur état, et souvent, du fait de leurs difficultés de communication et de leur bizarrerie dont ils n'ont pas conscience, d'une hostilité agressive et du rejet brutal des citoyens "normaux", c'est-à-dire largement majoritaires.
On ne s'en rend pas compte, on ne s'en occupe pas, et on ne les aime pas.
Il en résulte souvent des vies brisées par les échecs, scolaires, affectifs, professionnels, amicaux, sociaux, une absence d'estime de soi, une image de raté(e), de sous-doué(e), des états dépressifs chroniques, des dépressions interminables, voire des pathologies mentales graves, et de longues enquêtes angoissantes pour savoir de quelle pathologie, subodorée par l'entourage ou dénoncée par le regard des Autres, on peut bien être atteint, de psy en psy. Et des suicides.
L'expérience montre que la simple découverte de la surefficience mentale à l'âge adulte (exemple réel : à 43 ans), puis sa lente (exemple réel : 8 ans) et difficile digestion, par la nécessaire réorganisation mentale intégrale du sujet, suffisent souvent à rendre l'existence supportable. Même si les échecs professionnels et sociaux paraissent souvent irréversibles, la pathologie dépressive et ses dérivés peuvent être enfin contrôlés, voire dépassés. Car l'on sait enfin de quoi l'on souffre, et le monde devient compréhensible.
Or, les associations existantes axées sur cette question sont pour
la plupart perçues dans le peuple comme des clubs fermés, élitistes,
de soi-disant "surdoués", aligneurs de dominos méprisants
et morgueux, soucieux de faire admettre leur prétendue supériorité
intellectuelle sur la seule base de leur QI, par ailleurs parfois fantaisiste,
car fruit d'un infantile entraînement. Les dérives de cette navrante
prétention peuvent aller jusqu'à la tentative de constitution
d'une neurocratie, les "HQI", l'eugénisme, voire, chez les
malades les plus atteints, le racisme, jusqu'à une forme proche du
nazisme, l'Homme Supérieur et tout ça.
Cette situation a 4 conséquences en opposition directe avec les buts proclamés de ces associations :
· Faire fuir les surefficients mentaux
sains, ne se sentant supérieurs à personne, et surtout pas du
fait de leurs échecs répétés, se sentant même
souvent inférieurs, sous-doués, et en tout cas dénués
de toute envie de rejoindre une élite fantasmatique et auto-proclamée.
En France, où l'on compterait 1.200.000 surefficients mentaux si l'on
daignait les compter, la plus grosse association, après 35 années
d'existence, rassemblait, en 2003, 700 membres...
· Renforcer l'ostracisme et l'hostilité du corps social à
l'égard des surefficients mentaux. Ce qui aggrave la situation et les
souffrances de ceux qui n'ont pas été dépistés.
· Laisser mourir des gens, dans l'ignorance de leur mal. Parmi les
12.000 suicides par an en France, combien liés à une surefficience
mentale non dépistée ?
· Maintenir la perte sèche pour le pays que représente
ce gaspillage insensé, politiquement irresponsable, de matière
grise répartie également dans tous les milieux, par toutes ces
vies gâchées, ces talents massacrés, ces compétences
étouffées.
Pour ces raisons :
Article 1 - Le 12 septembre 2003 a été fondée
entre les adhérents aux présents statuts, pour une durée
illimitée, une association régie par la loi du 1er juillet 1901
et le décret du 16 août 1901, dénommée "Groupement
Associatif de Protection des Personnes Encombrées de Surefficience
Mentale", GAPPESM. Son siège social est situé dans le Gard,
au 20, grand rue, 30840 Meynes, et pourra être transféré
en tout autre lieu par simple décision du Bureau Dirigeant (ci après
désigné comme "le Bureau").
Article 2 - Le GAPPESM a pour buts :
· OBTENIR des pouvoirs publics la pleine reconnaissance de la réalité de la surefficience mentale, au même titre qu'est reconnue celle de la déficience mentale, et dans les mêmes proportions statistiques, en termes d'écart psychométrique par rapport à la moyenne de la population.
La liste complète des objectifs institutionnels est détaillée dans le Règlement Intérieur mentionné à l'article 9 des présents statuts.
· PROTÉGER les sujets en graves
difficultés psychiques, voire en danger vital, en les orientant vers
des professionnels conscients et respectueux de leurs spécificités.
· SOUTENIR les sujets en crise de mutation et leur entourage
· ASSISTER dans leurs démarches les sujets en difficultés
La liste complète des modalités de la protection des personnes est détaillée dans le Règlement Intérieur mentionné à l'article 9 des présents statuts.
· ACCUEILLIR, RÉPONDRE, ORIENTER, DIFFUSER
· RÉAGIR avec force aux publications
externes élitistes, eugénistes et racistes, qui mettent en danger
l'image des surefficients mentaux dans le tissu social. Et, d'une façon
générale, à tout ce qui porte atteinte à la dignité
humaine.
· MOBILISER ses membres pour la réalisation ou le soutien de
projets généreux initiés en son sein, ou par d'autres
associations du mouvement social oeuvrant dans la même direction, dans
un esprit d'amour, de justice et de paix.
· CHANGER le monde.
La liste complète des buts de l'association est détaillée dans le Règlement Intérieur mentionné à l'article 9 des présents statuts.
Article 3 - Le GAPPESM n'est ouvert qu'aux humanistes, sans distinction, entre ceux-ci, d'orientations politiques, de croyances religieuses, de convictions philosophiques, de styles de vie ou de moeurs (autres que celles proscrites par la loi). Toutes les personnes physiques ou morales, désirant adhérer au GAPPESM ou collaborer avec lui, s'entendent sur les questions fondamentales, à savoir que tous les homo sapiens sapiens sont des humains, qu'ils vivent dans des huttes, des igloos, des palaces, des tentes, des HLM ou des encoignures de portes, que tous sont dignes d'un égal respect, et que l'espèce humaine est INDIVISIBLE en races depuis la disparition des Néandertaliens.
TOUS HUMAINS. TOUS ÉGAUX.
Article 4 -Toute violation de l'article 3 constatée par le Bureau vaudrait démission pure et simple de l'association. Le Bureau ne se prononcerait, en fonction de la probabilité d'intentionnalité de cette violation et de la possibilité d'allégeance mensongère à l'article 3 lors de la demande d'adhésion, que sur l'opportunité du remboursement au membre démissionnaire d'une partie de sa cotisation.
Article 5 - Hormis le principe fondateur exposé par l'article 3, l'association n'exprime ni ne privilégie aucune opinion, et n'exclut que l'expression de positions proscrites par les lois en vigueur. Sauf communiqué officiel du Bureau ou du Conseil d'Administration, toute opinion exprimée l'est à titre personnel, et ne saurait engager que son auteur. Le Bureau a toute latitude pour intervenir dans l'espace associatif, notamment en cas de risque de mise en jeu de la responsabilité pénale ou civile de l'association ou de ses membres dirigeants.
Article 6 - Le tutoiement est de rigueur
entre les membres, dans l'espace associatif, les membres honoraires et les
membres bienfaiteurs pouvant cependant opter pour le vouvoiement, au moins
à leur égard. Par principe, l'acceptation du tutoiement par
une de ces personnes ne modifie pas, sauf disposition particulière
ou individuelle de son fait, l'attitude publique à adopter envers elle
hors de l'espace associatif, selon les conventions usuelles du lieu de l'échange.
Convivialité n'est pas familiarité.
À la demande d'un membre âgé que le tutoiement perturberait
par trop, une dérogation pourrait aussi être notifiée
par le Bureau.
Sauf raison impérative de protection de personne, à l'appréciation du Bureau, ou cas de force majeure justifiable, le mensonge est proscrit entre les membres, espace associatif ou pas.
Article 7 - Le GAPPESM pourra utiliser ou mettre en oeuvre tous les moyens propres à poursuivre les buts définis à l'article 2, tels que (non limitativement) : sites télématiques, publications de presse, édition, opérations immobilières ou financières, établissements de santé, de retraite, de loisirs, d'enseignement, sans restriction. Il pourra engager toutes négociations ou opérations utiles, et établir tout contrat de travail, dans le strict respect des règles législatives, réglementaires ou fiscales définissant le caractère non lucratif d'une association, le rapport annuel d'activité détaillant particulièrement ce point.
L'article 3 ne s'applique qu'aux relations de collaboration (tendre vers un même but). Cependant, les prestataires de services techniques, partenaires commerciaux et éventuels employés ou stagiaires seront sélectionnés avec vigilance, dans l'esprit de l'article 3.
Article 8 - Les ressources de l'association comprennent le montant des cotisations, les éventuelles subventions, et toutes autres recettes d'édition, de productions, de droits d'entrée à des manifestations organisées par l'association, et tout autre produit d'activité.
Toutes les dépenses de l'association devront être effectuées avec un ardent souci de décence au regard de la situation des exclus de la société, de dignité et de sobriété : pas de papier glacé, de communication tape-à-l'oeil ou racoleuse, d'invitations luxueuses, etc. On s'efforcera aussi de privilégier la préservation de l'environnement tant dans le choix des modes de transport (collectif, ou groupé par co-voiturage, avec augmentation de l'indemnité kilométrique de 25% par autre membre transporté, par exemple) et des supports (papier recyclé, par exemple), que des pratiques (utilisation comme brouillon du verso vierge des feuilles obsolètes, par exemple). Enfin, une attention particulière sera apportée à la moralité des modes de production des produits achetés (travail des enfants, par exemple), et aux pratiques de toute organisation avec laquelle l'association serait en relations.
Article 9 - Un "Règlement Intérieur", destiné à fixer les divers points non prévus par les statuts, notamment ceux qui ont trait à l'administration interne de l'association, précise les pouvoirs, attributions, périodicité et modalités d'élection des différents organes, définit les différents collèges de membres, les modalités d'adhésion, de cotisation, d'éligibilité et de vote dans les différents collèges, ainsi que toutes dispositions organisationnelles de nature à faciliter la vie, le développement, l'efficacité, la probité et la réussite de l'association.
Il définit en outre les autres documents annexes, dont celui détaillant les critères généraux d'agrément et d'homologation, les procédures et modalités, ainsi qu'une Charte de comportement.
Article 10 - L'association est dirigée par un Conseil d'Administration (ci après désigné comme "le Conseil") élu par le Congrès selon les modalités décrites dans le Règlement Intérieur. Le Conseil nomme en son sein le Bureau.
Article 11 - Le Conseil établit les documents décrits à l'article 9, et les modifie en tant que de besoin. Les modifications entrent en vigueur dès leur adoption, mais devront être validées par le Congrès suivant. En cas de vote négatif du Congrès sur l'un des textes, la situation antérieure, concernant ce texte, serait restaurée de plein droit, sauf adoption par le Congrès d'un nouveau texte.
Article 12 - Le Congrès ordinaire se tient tous les deux ans. Un Congrès extraordinaire peut-être convoqué à l'initiative de la Présidence de l'association, ou de la moitié de ses membres, pour modification des statuts, à la majorité qualifiée, ou pour se prononcer sur toute question cruciale. Une simple consultation, par tous moyens, peut être organisée à tout moment par le Bureau, à la demande de la Présidence ou du tiers des membres actifs.
Article 13 - En cas de dissolution, prononcée à la majorité qualifiée des membres présents au Congrès, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par celui-ci, et l'actif, s'il y a lieu, est dévolu aux organisations mentionnées dans l'article du Règlement Intérieur consacré à ce sujet.
Article 14 - Le Bureau fondateur est investi
de tous les pouvoirs du Conseil jusqu'à la constitution, par cooptation
par les fondateurs, d'un Conseil provisoire, en charge jusqu'au 1er Congrès,
au cours duquel un Conseil représentatif sera constitué dans
les formes régulières.
Règlement Intérieur
Préambule
Le présent Règlement Intérieur a pour objet de préciser les statuts de l'association GAPPESM, dont l'objet principal est la Protection des Personnes Encombrées de Surefficience Mentale.
Titre I - Buts
Article 15 - Le GAPPESM a pour buts, tels que résumés à l'article 2 des statuts :
· OBTENIR des pouvoirs publics la pleine reconnaissance de la réalité de la surefficience mentale, au même titre qu'est reconnue celle de la déficience mentale, et dans les mêmes proportions statistiques, en termes d'écart psychométrique par rapport à la moyenne de la population.
· OBTENIR la prise en compte de la surefficience
mentale, dans toutes ses conséquences, par l'Éducation Nationale,
conformément à l'article 23 de la Convention Internationale
des Droits de l'Enfant, ratifiée par la France le 26.01.90, dont bénéficient
déjà, comme il se doit en priorité, les enfants concernés
par la déficience mentale :
"1. [...] les enfants mentalement ou physiquement handicapés doivent
mener une vie pleine et décente, dans des conditions qui garantissent
leur dignité, favorisent leur autonomie et facilite leur participation
à la vie de la collectivité.
2. [...] droit des enfants handicapés de bénéficier de
soins spéciaux [...] une aide adaptée à l'état
de l'enfant [...]
3. Eu égard aux besoins particuliers des enfants handicapés
[...]
effectivement accès à l'éducation, à la formation,
aux soins de santé, à la rééducation [...] de
façon propre à [...] assurer une intégration sociale
aussi complète que possible et leur épanouissement personnel,
y compris dans le domaine culturel et spirituel".
(Il est question ici de personnes handicapées, pas de définition
du handicap. Il va sans dire qu'il n'est pas question d'avoir l'indécence
de mettre sur un pied d'égalité déficience et surefficience.
Le sujet n'est handicapé par la surefficience que dans la mesure où
il ignore la nature de sa différence avec la population moyenne, aussi
forte que pour la déficience, mais ressentie parfois, encore que toute
comparaison soit pour le moins délicate, peut-être plus violemment,
crucialement, avec des moyens aigus d'analyse. Ou, si la nature de cette différence
est restée trop longtemps ignorée, il reste longtemps handicapé
par les séquelles profondes de cette ignorance, et la construction
de son psychisme sur des bases erronées. L'état de handicapé
ne prendra alors fin, après la découverte, qu'avec la rééducation
et la réinsertion. La surefficience mentale n'est un handicap que social
et psychique, surmontable, ni médical ni psychiatrique, sauf par voie
de conséquence. Un handicap par défaut de soins, par ignorance,
mépris, indifférence, ou simple incapacité à imaginer
des souffrances que l'on n'éprouve pas).
Le maintien en structure générale sera privilégié
dans toute la mesure du possible, afin de ne pas marginaliser les enfants
concernés et ne pas les couper de leur milieu social, mais un accompagnement
devra être organisé. Pour les cas les plus difficiles, des structures
particulières devront être mises en place, dans le strict cadre
de l'enseignement public, laïque, gratuit et obligatoire. Le GAPPESM
veillera tout particulièrement à ce que ces structures adaptées
ne servent pas de terreau à la propagande et aux dérives élitistes,
neurocrates et eugénistes, et mettra en place des équipes de
soutien à la formation morale des enfants concernés, afin de
les aider à trouver leur place de gens normaux, quoiqu'un peu particuliers,
parmi les autres gens normaux, aux particularités plus disparates ou
plus discrètes.
· OBTENIR la prise en charge éventuellement nécessaire,
par les services de santé et de sécurité sociale, des
sujets en difficulté, dans un climat respectueux de leurs souffrances.
· OBTENIR la protection bienveillante des pouvoirs publics, et la sensibilisation
des administrations et de leurs agents au profil psychologique particulier
de cette population d'écorchés vifs.
· OBTENIR la mise en place de mesures propres à réparer
ou atténuer, autant que faire se peut, les conséquences du non-dépistage
: équivalence des diplômes, commission de validation des formations
autodidactes, procédures spécifiques de validation des acquis,
contrats d'insertion et CAT spécifiques pour la réinsertion,
formations adaptées (AFPA), filières de rattrapage, etc. ...
· OBTENIR l'organisation d'un dépistage dans les populations
socialement fragilisées (RMI, COTOREP, ..., où conduit fréquemment
une inadaptation sociale ancienne et chronique). La réorientation des
sujets dépistés vers des structures et aides adaptées
et transitoires soulagerait d'autant les effectifs des populations soutenues
et les budgets alloués, et les travailleurs sociaux auraient la satisfaction
de voir tant de gens "s'en sortir" comme par miracle. Peut-être
50.000 personnes concernées ?
· OBTENIR la mise en place, en remplacement des allocations non adaptées
à cette population, d'une allocation spécifique unifiée
à l'intitulé moins cinglant, transitoire, assortie de règles
de fonctionnement adaptées.
· OBTENIR, d'une façon générale, tout ce qui serait
propre à permettre aux surefficients mentaux en souffrance de mener
une vie normale et digne, et d'apporter leur pleine contribution au progrès
de l'humanité, à la pleine mesure de leurs moyens. Tous ceux
qui croient qu'ils sont comme tout le monde, et à qui l'on reproche,
non seulement de ne pas l'être, mais en plus, quand ils comprennent
enfin pourquoi, de ne plus croire qu'ils le sont.
· PROTÉGER les surefficients mentaux, dépistés
ou supputés, en graves difficultés psychiques, voire en danger
vital, en les orientant vers des professionnels conscients et respectueux
de leurs spécificités. Aucun intervenant, membre ou pas, n'est
autorisé à utiliser les moyens ou le nom de l'association, ou
à se prévaloir de son adhésion à l'association,
ou même de sa sympathie pour l'association, pour délivrer analyse,
diagnostic, conseil, s'il n'est professionnel diplômé, et agréé
par le GAPPESM (isolément ou en tant que membre d'un organisme homologué
par le GAPPESM), ou membre dûment enregistré d'un groupe d'aide
constitué d'anciens malades, sous le contrôle et le suivi d'un
professionnel agréé par le GAPPESM.
Les critères généraux d'agrément et d'homologation
seront publics et facilement accessibles, les procédures restant internes,
le tout selon des modalités définies dans le document idoine
décrit dans le Règlement Intérieur mentionné à
l'article 9 des présents statuts. Le GAPPESM appréciera au cas
par cas, sans être tenu par aucune obligation, l'opportunité
de notifier, justifier, publier ses décisions d'admission ou de retrait.
· PROTÉGER les personnes en souffrance des marchands de faux
espoirs, en relayant des informations aussi proches que possible des connaissances
scientifiques du moment, et en donnant un large espace d'expression aux pourfendeurs
d'escroqueries et autres éradicateurs de foutaises.
· PROTÉGER ces personnes fragiles des manuvres sectaires,
de conditionnement mental, ouvertes ou sournoises, et collaborer pour cela
avec les associations de lutte contre les sectes et tous leurs dérivés,
scientologie, astrologies de toutes obédiences, ésotérismes
de tout poil, marabouts mercantiles, et autres fantaisies New moyenâgeuses.
La Raison n'est pas suffisante pour le progrès humain, mais lui reste
indispensable.
· PROTÉGER les personnes en souffrance, même non concernées
par la surefficience mentale, s'il apparaît que, un membre du GAPPESM
ayant découvert un danger ignoré menaçant cette personne,
il n'a pas été en mesure d'obtenir qu'une entité compétente
prenne le problème en charge, ou que sa gestion par le GAPPESM donnerait
vraisemblablement des résultats plus protecteurs.
· SOUTENIR les sujets en crise de mutation,
en leur évitant, par les témoignages de ceux qui sont passés
par cette épreuve, de subir de plein fouet les réactions souvent
intempestives d'un entourage (y compris médical) qui ne peut pas comprendre
que la situation a changé, ni pourquoi, et qui le vit très mal.
· SOUTENIR l'entourage, par les témoignages des entourages de
ceux qui sont passés par cette épreuve, afin de décharger
le sujet de la suspicion d'atteinte mentale soudaine, si dangereuse et destructrice
à un moment où l'on ne sait plus qui l'on est, et pas encore
qui l'on n'est pas.
· SOUTENIR les convalescents en tissant des réseaux d'amitié
et d'entraide, et tenter d'aplanir les difficultés financières
de communication et de transport des économiquement faibles. L'éclosion
d'une personnalité et une sortie de dépression peuvent être
grandement favorisées par ces échanges avec ceux qui ont traversé
le désert et/ou frôlé l'abîme. Savoir que l'on "n'est
plus seul à être seul"
· ASSISTER les sujets en difficultés dans leurs démarches
insurmontables à certains moments, ou dans des démarches trop
lourdes à engager pour une personne seule, mais essentielles à
la reconnaissance de droits ou à la réparation de graves préjudices
psychiques. Un réseau de juristes agréés peut être
mis à la disposition des personnes en besoin, et tous moyens de l'association
peuvent être mis en oeuvre pour faire progresser les Droits de l'Homme,
surefficient ou pas.
· ASSISTER les surefficients mentaux dans leurs démarches liées
à cette spécificité, face à des interlocuteurs,
administrations ou organismes, parfois réticents.
· ACCUEILLIR les personnes, qui, sans être elles-même concernées,
sont sensibilisées, soit parce que touchées dans leur entourage,
soit par empathie, aux difficultés rencontrées par ces êtres
parfois bizarres, et qui souhaitent les aider à trouver leur place
normale dans la vie, gens parmi les gens.
· ACCUEILLIR les professionnels qui proposeraient leur soutien à
la démarche générale, ou à des actions ponctuelles,
ou des secteurs particuliers, et favoriser la constitution et le développement
de réseaux sérieux et fiables, orientés vers le progrès
humain.
· ACCUEILLIR les surefficients mentaux non encombrés, et sonder
leurs intentions : s'ils n'aspirent qu'à se détendre avec "l'élite"
par des énigmes, des blagues, des mots d'esprit , des sondages et des
discussions légères en bonne compagnie, dans un climat serein
exempt de toute ambition de changer le monde, ils seront alors obligeamment
réorientés vers les sites et associations idoines, ça
sera mieux pour tout le monde. S'ils souhaitent apporter leur contribution
au progrès social et à la réduction des souffrances évitables,
ils seront les bienvenus, et trouveront vite à employer leur bonne
volonté et leurs compétences.
· RÉPONDRE, autant que faire se pourra, aux questions de toutes
origines.
· ORIENTER certaines recherches de membres ou de visiteurs vers des
liens pertinents, compatibles avec les orientations strictement humanistes
et rationalistes de l'association.
· DIFFUSER toutes informations utiles à sa démarche.
· RÉAGIR avec force aux publications externes élitistes,
eugénistes et racistes, qui mettent en danger l'image des surefficients
mentaux dans le tissu social. Et, d'une façon générale,
à tout ce qui porte atteinte à la dignité humaine.
· MOBILISER ses membres pour la réalisation ou le soutien de
projets généreux initiés en son sein, ou par d'autres
associations du mouvement social oeuvrant dans la même direction, dans
un esprit d'amour, de justice et de paix.
· CHANGER le monde.
Titre II - Membres
· Article 16 - L'association regroupe cinq collèges de membres :
· Membres Honoraires : par leurs actions
publiques, leurs prises de positions claires, leurs compétences pointues
assises sur une éthique humaniste incontestable, compatible avec l'article
3 des présents statuts, ces personnes ont puissamment oeuvré
dans la direction du véritable progrès humain que souhaite servir
le GAPPESM, selon l'ardent héritage des Lumières : Liberté,
Égalité, Fraternité. Et son écho papal : "Paix
sur Terre aux hommes de bonne volonté".
Acceptant de soutenir la démarche du GAPPESM, y compris par leurs conseils
éclairés, ils disposent d'un espace d'expression sans limite,
et d'un droit de regard absolu sur l'usage qui serait fait de leur nom.
· Membres Bienfaiteurs : adhérant pleinement à l'article
3 des présents statuts, ces personnes encouragent la démarche
du GAPPESM dans une optique de progrès social, et lui accordent un
soutien financier désintéressé.
· Membres Protecteurs : adhérant pleinement à l'article
3 des présents statuts, ces personnes sont désireuses d'aider
à la protection des personnes encombrées de surefficience mentale,
soit parce que touchées dans leur entourage (leurs témoignages
seront précieux aux autres familles touchées, et leur soutien
irremplaçable), soit parce que sensibilisées à la question
et soucieuses de réduire les souffrances évitables, en particulier
d'enfants, terreau de l'Avenir.
· Membres Observateurs : adhérant pleinement à l'article
3 des présents statuts, ces personnes se sentent personnellement concernées
par la question de l'encombrement par la surefficience mentale, soit parce
que, se sentant elles-mêmes "surchauffées du bulbe",
elles se reconnaissent dans beaucoup des témoignages des personnes
reconnues encombrées, soit parce qu'elles ont satisfait aux tests d'autres
associations, soit parce que la connaissance de leur "Quotient Intellectuel"
leur laisse se supposer proches ou au-delà du seuil d'admission des
tests agréés par le GAPPESM.
Il est précisé qu'un résultat négatif à
ces tests ne peut avoir de valeur qu'indicative et ne peut être retenu
comme certain, tant les conditions de passage des tests, ou leur contenu,
ou leur forme, ou tout autre aspect, peuvent ne pas avoir convenu au sujet,
ou pas souri ce jour là, ou pas motivé à se concentrer,
faussant le résultat. La remarque vaut aussi, malheureusement, pour
les personnes (il y en a) qui passent les tests pour se convaincre, grâce
à un échec, que leur cas n'est pas "si grave".
Parallèlement, un résultat positif à ces tests peut ne
pas convaincre de la pertinence de la notion d'encombrement par la surefficience
mentale, ou de l'opportunité de se situer parmi les personnes encombrées,
ou d'accepter cette désignation, ou de renoncer aux ronflants titres
de noblesse des personnes auparavant bienheureusement désignées
comme "intelligentes", "douées", "surdouées",
ou tristement réduites à ne plus se définir que par leur
glorieux Haut Quotient Intellectuel (les "HQI").
· Membres Titulaires : adhérant pleinement à l'article
3 des présents statuts, ces personnes ont eu confirmation, par les
tests agréés par le GAPPESM, et passés sous son contrôle,
de la probabilité d'un lien entre l'encombrement par la surefficience
mentale et certaines difficultés de vie. Le GAPPESM s'attache à
les protéger, les soutenir, les assister, afin qu'elles puissent un
jour, par la pleine connaissance d'elles-mêmes, donner toute la mesure
de leurs moyens pour, à leur tour, protéger, soutenir, assister
d'autres frères et surs humains en souffrance, surefficients
ou pas.
Article 17 - La dérogation au tutoiement, prévue à l'article 6 des statuts, ne peut s'exercer en violation du droit de tout citoyen à refuser d'être lui-même objet de vouvoiement, survivance symbolique de l'Ancien Régime.
Article 18 - La cotisation égalitaire, évaluée en temps de travail (la "corvée" de nos ancêtres) ou son équivalent en revenus, varie selon le collège de rattachement :
Membre honoraire : non demandée
Membre bienfaiteur : montant libre
Membre protecteur : 1/3 du revenu d'un jour (1/90 d'un mois, 1/1095 d'un an)
Membre observateur : 2/3 du revenu d'un jour (1/45 d'un mois, 1/730 d'un an)
Membre titulaire : 3/3 du revenu d'un jour (1/30 d'un mois, 1/365 d'un an)
En cas de difficultés, elle peut être versée à la convenance du membre (sans surcharger inutilement le travail de la Trésorerie), dans la limite des 12 mois couverts par la cotisation, et sous réserve des éventuelles contraintes d'assurance ou autres.
Article 19 - Les éventuelles sur-cotisations, bien accueillies, sont versées à une Caisse de Solidarité, également alimentée par les membres bienfaiteurs, destinée à résoudre, par exemple, les situations où une personne serait désireuse d'apporter sa bonne volonté et toute la richesse de son âme au GAPPESM, et fière d'en devenir ou d'en rester membre, mais serait dans l'impossibilité matérielle de contribuer financièrement à son fonctionnement. Le cotisant devra dans ce cas, bien sûr, indiquer le montant de la sur-cotisation, et pourra demander à être référencé aussi parmi les membres bienfaiteurs (sans pour autant disposer d'une voix supplémentaire au Congrès).
Article 20 - Seule la Trésorerie connaît le montant de la cotisation de chaque membre, et personne ne s'intéresse à ses ressources (pour autant que leur origine ne soit pas en contradiction avec l'esprit et les buts du GAPPESM). Il n'est donc aucunement demandé de justification de revenus, chacun étant libre devant sa conscience. Cependant, en cas de réflexion du Bureau sur des manquements d'un membre à l'esprit du GAPPESM, un comportement insincère, sur l'auto-évaluation de la cotisation à la date de l'adhésion, ou sa réévaluation à chaque date anniversaire pourrait, après analyse, être assimilé à une violation de la Charte, et en entraîner les conséquences.
NB : c'est l'égalité de l'effort qui compte. Ne serait nullement considérée comme insincère l'acquittement d'une cotisation minorée par rapport aux revenus, afin que nul n'en sache, mais complétée par une sur-cotisation à due concurrence. Un membre qui choisirait de procéder de la sorte aurait cependant à coeur de ne demander à être référencé aussi parmi les membres bienfaiteurs, comme prévu à l'article 19, que si le total versé dépassait le montant théorique de sa cotisation.
Article 21 - Entre deux auto-évaluations de la cotisation, si une augmentation des revenus importante intervient (brillante promotion ou réussite professionnelle d'un ancien cancre, ancien rmiste, révélé à lui-même sur le tard grâce au GAPPESM, par exemple, et qui rattraperait le temps perdu...), libre à l'heureux promu de mettre sa cotisation en concordance, ou de sur-cotiser la prochaine fois, ou de verser une obole ailleurs, ou de considérer qu'une cotisation est annuelle, point barre.
Article 22 - Entre deux auto-évaluations de la cotisation, si une dégradation des revenus brutale survient (chômage, faillite, accident, séparation, et tant d'autres raisons...), la situation est examinée à compter de la date administrativement constatée de l'évènement (et non de sa connaissance par le Bureau), et, selon le choix du membre et ses difficultés juridiques et fiscales, soit le trop perçu est remboursé, par tout moyen à sa convenance, soit une aide exceptionnelle (non saisissable, et de déclaration souvent plus facultative) d'un montant équivalent peut, selon disponibilités, être versée par la Caisse de Solidarité, par tout moyen utile à la famille.
NB : Tous les membres ne lisant pas les statuts, un membre concerné ne connaîtrait pas nécessairement cette disposition. D'autres membres, au courant de sa situation, devraient alors faire circuler l'information, d'abord vers lui, puis, avec son accord (sauf urgence), vers le Bureau. Qui, parallèlement à l'aspect financier, organiserait ou activerait toute structure de soutien, d'assistance ou de protection qui lui paraîtrait souhaitable ou nécessaire.
Article 23 - La disposition mentionnée à l'article 22 ne peut s'appliquer que si la situation de la trésorerie le permet.
Article 24 - Toute demande d'adhésion,
examinée par le Bureau ou par les personnes mandatées par lui
à cet effet, doit comporter cette mention manuscrite exacte, datée,
signée, identifiée, et portée de la plus pure et sincère
plume d'écolier :
"Je déclare sur l'honneur avoir lu intégralement l'article
3 des statuts du GAPPESM, et y adhérer sans réserve.
Tous humains. Tous égaux".
En cas d'inscription "en ligne", l'adhésion, si elle est
acceptée, ne prendra cependant tous ses effets qu'à réception
postale de cette déclaration, le cachet de la poste faisant foi.
Article 25 - Le Bureau est en charge de protéger l'association de toute entreprise malveillante d'entrisme, et d'en préserver l'image et la cohésion, par un large accord de fond entre ses membres, gage de son efficacité. Pour ce faire, il doit disposer de tous les éléments lui permettant d'apprécier justement, en toute connaissance de cause, la sincérité d'une demande d'adhésion et sa compatibilité avec l'esprit et les buts du GAPPESM.
Un candidat ayant participé, préalablement à sa demande d'adhésion, à un ou plusieurs forums du GAPPESM ou d'organisations affiliées sera donc instamment prié d'indiquer tous les pseudonymes utilisés, même obsolètes ou occasionnels. De même, si des positions marquantes sur des sujets sensibles ont été prises sur des forums externes, il est souhaitable de les désigner sur des feuilles séparées, en prenant soin de masquer, dans des plis scotchés du papier, le pseudonyme correspondant au forum dont le nom ou l'adresse sera clairement visible. Ainsi, pour chaque forum cité, l'étude de compatibilité pourra être confiée, sans lui révéler l'identité du candidat, à une personne ne fréquentant pas ce forum, afin de préserver l'intimité ultérieure du candidat. Seule à connaître le pseudonyme, le strict temps de l'étude, elle émettra un avis et détruira la feuille mentionnant le forum et le pseudonyme. Le Bureau ignorant le pseudonyme, et l'examinateur ignorant l'identité, la confidentialité serait assurée.
Car l'objectif de cette procédure, pour lourde et contraignante qu'elle puisse apparaître, n'est pas inquisitorial, mais protecteur de l'association, du candidat, et du futur bien-être de celui-ci dans celle-là. En particulier, tout oubli sincère éventuellement découvert par la suite ne serait pas nécessairement assimilé à une omission volontaire malveillante.
Le Bureau n'est tenu que de notifier les refus d'adhésion, leur justification restant à sa discrétion. Avant de se prononcer, il peut demander une rencontre avec le candidat.
Article 26 - La demande d'adhésion
est réputée valoir lecture intégrale et acceptation intégrale
des statuts. Si cette
acceptation n'est pas intégrale, les réserves doivent être
très précisément indiquées, afin que le Bureau
puisse se prononcer sur le caractère, rédhibitoire ou non, de
ces réserves (voire, pourquoi pas, sur leur pertinence). Sauf évolution
sincère de son opinion, nul ne pourra se prévaloir de désaccords
profonds qu'il n'ait exprimés lors de sa demande d'adhésion,
sauf à jeter une ombre sur sa sincérité.
Pour la bonne santé de l'association, et être sûr de s'y sentir bien, il est préférable de tout lire avant de demander l'adhésion.
Article 27 - Tout membre convaincu d'insincérité peut se voir reprocher la violation de la Charte, et en assumer les conséquences. En cas d'exclusion le Bureau examinera l'opportunité du remboursement de la quote-part de la cotisation versée, sans y être tenu.
Un membre sanctionné, s'il estime ne pas avoir pu se défendre dans des conditions satisfaisantes, peut faire appel devant le Conseil, qui tranchera à sa prochaine session, après avoir entendu ses arguments, par vote majoritaire à bulletins secrets. En cas de confirmation de la décision du Bureau, si la mauvaise foi de l'appel était retenue, aucun remboursement de cotisation ne pourrait intervenir, quelle qu'ait été la décision initiale du Bureau.
En attendant cette prochaine session, les effets de l'adhésion peuvent être suspendus (sans toutefois remettre en cause l'éligibilité), et le Bureau a toute latitude pour interdire ou autoriser la poursuite de tout ou partie d'activités officielles ou internes, de délégations de pouvoirs, de mandats, lettres de mission, etc.
Article 28 - La qualité de membre se perd par :
a) cessation d'adhésion à la date
anniversaire : notification au Bureau par lettre simple au moins 1 mois avant
cette date.
b) démission : notification au Bureau par lettre recommandée
avec AR, indiquant si le remboursement de la quote-part de cotisation est
souhaité, et précisant, dans ce cas, les motifs de la démission,
afin que le Bureau puisse statuer sur ce souhait.
c) démission selon l'article 4 des statuts : notification réalisée,
de fait.
d) décès
e) radiation prononcée ou confirmée par le Conseil, sur proposition
du Bureau, pour insincérité ou autre motif grave, ou, sur information
par le Bureau, pour non-paiement de la cotisation.
Titre III - Fonctionnement de l'association
Article 29 - Le Conseil est composé
de 14 conseillers, élus en cascade par les collèges :
Les membres titulaires élisent 7 conseillers dans leur collège,
ou dans celui des membres honoraires,
puis les membres observateurs élisent 3 conseillers dans leur collège,
ou parmi les membres honoraires ou titulaires non élus précédemment,
puis les membres protecteurs élisent 2 conseillers dans leur collège,
ou parmi les membres honoraires ou titulaires ou observateurs non élus
précédemment,
puis les membres bienfaiteurs élisent 1 conseiller parmi tous les membres
non élus,
puis les membres honoraires élisent 1 conseiller parmi tous les membres
non élus.
Les débats des collèges sont publics, sauf celui du collège honoraire, à moins qu'icelui n'en décide autrement.
Article 30 - En cas d'égalité des voix lors d'un vote au Conseil, la Présidence tranche. Il ne s'agit pas de compter sa voix comme double : elle peut estimer de l'intérêt de l'association, par exemple faute de consensus, de trancher dans le sens opposé à son vote personnel initial.
En cas de vacance de la Présidence, cette prérogative est exercée par un autre conseiller membre du Bureau, à défaut par le benjamin de séance (par exemple, au début de la première réunion du Conseil après le Congrès, jusqu'à la désignation du Bureau).
Article 31 - 2 au moins des 3 conseillers composant le Bureau Dirigeant ou "Bureau" (Présidence, Secrétariat Général, Trésorerie) devront toujours être des membres titulaires.
Article 32 - Le Conseil provisoire, en charge jusqu'au premier Congrès, fixera les modalités de la désignation du Bureau.
Article 33 - En cas d'échec de la désignation du Bureau. un tirage au sort désignera le Bureau chargé de convoquer, selon un calendrier fixé par le Conseil, un Congrès extraordinaire. Celui-ci pourra décider de la dissolution, ou élire un nouveau Conseil, les conseillers démis restant éligibles.
Article 34 - Au début de chaque
réunion du Conseil, celui-ci, sous la présidence du benjamin
des conseillers présents non membres du Bureau, entend, successivement
et hors la présence des autres, chaque membre du Bureau : Trésorerie,
puis Secrétariat, puis Présidence. Le Conseil délibère
alors, hors la présence de tous les membres du Bureau, sur la poursuite
de leur mandat. La présidence de séance peut, de son fait ou
à la demande d'au moins un conseiller, décider d'auditions complémentaires,
individuelles comme collectives, de membres du Bureau comme d'autres personnes,
avant le vote à bulletins secrets. Si au moins un conseiller conteste
la pertinence du résultat du vote, il est procédé, avant
un nouveau vote, aux auditions complémentaires souhaitées, dans
des limites raisonnables à l'appréciation de la présidence
de séance. Seule une décision identique à l'issue de
deux votes successifs devient incontestable.
Si le mandat des membres du Bureau est maintenu, la séance se poursuit
sous la présidence du membre en charge de la Présidence de l'association,
selon l'ordre du jour prévu par lui. Sinon, elle reste sous la présidence
du benjamin de séance pour procéder à la désignation
d'un nouveau Bureau.
Article 35 - Le Conseil se réunit
physiquement, si les finances le permettent, au moins tous les six mois. La
Présidence peut, de son fait, convoquer une réunion physique
à tout moment, à charge pour elle de justifier devant le Congrès
suivant de l'utilité de la dépense supplémentaire.
La Présidence est tenue de convoquer une réunion physique à
la demande d'au moins la moitié des conseillers. Elle peut aussi le
faire à la demande d'au moins un tiers des conseillers. Si elle refuse,
le doyen des conseillers non membres du Bureau peut être saisi par les
conseillers demandeurs. Il consulte alors, individuellement, l'ensemble des
conseillers, dans la discrétion et en intimant, en toute autorité,
la confidentialité interne. S'il lui apparaît que s'exprime un
désir majoritaire de déposer le Bureau, il enjoint la Présidence
de convoquer une réunion physique du Conseil. Il serait comptable devant
le Congrès de toute désinvolture ou partialité. Un refus
de la Présidence, signifiée par lettre recommandée au
doyen, entraîne la destitution automatique du Bureau, constatée
au début de la réunion suivante du Conseil. Cependant, le même
Bureau, après les auditions, pourrait être réélu.
Article 36 - La Chambre des Comptes se réunit avant le Congrès (sauf lors du premier congrès, où elle est nommée et se réunit pendant, pour examiner les opérations effectuées depuis la fondation), et entend, outre le membre en charge de la Trésorerie, qui elle veut. Elle a accès, sans autre exclusive que des nécessités de protection de personnes, à tous les documents émis ou reçus par l'association. Elle émet, au début de la réunion du Congrès, deux avis, l'un sur la véracité et la sincérité des comptes, l'autre sur l'opportunité des dépenses. Elle peut y adjoindre remarques, conseils et suggestions. Le Congrès nomme la Chambre des Comptes du Congrès suivant. Ses membres pourront exercer un contrôle financier permanent, en liaison étroite avec la Trésorerie, jusqu'à leur prochaine réunion plénière, avant la réunion du Congrès suivant. En cas de doute, ils pourront, en conservant les traces de cette transmission, informer des membres du Conseil, qui seront alors comptables devant la Chambre des Comptes et le Congrès de ce qu'ils auront fait de ces informations.
Article 37 - Les voyages au service de l'association, préalablement approuvés par le Bureau, sont remboursés sur la base du tarif le plus économique du mode de transport retenu (la seconde classe en train, par exemple). Le trésorier fixe les tarifs de dédommagement (automobile ou par deux-roues, par exemple), votés par le Conseil, sous réserve d'approbation de ces tarifs par la Chambre des Comptes du Congrès suivant. En cas de rejet, le Congrès détermine les tarifs acceptables, et les conseillers sont invités à reverser la différence entre ces tarifs et ce qu'ils se sont accordé.
Les communications téléphoniques au service de l'association sont prises en charge, selon les activités couvertes par le détenteur de la ligne, dans des limites raisonnables, dont tout le Conseil a à connaître, y compris les communications de la Présidence.
Les repas occasionnés par une activité directement liée au service de l'association, pris à l'extérieur ou chez un membre, sont partiellement indemnisables, sur une base fixée par le Trésorier dans un ardent souci de décence au regard de la situation des exclus de la société. Les pâtes sont remboursables, pas le champagne.
Article 38 - Le Bureau peut décider de prendre en charge, même sans lien direct avec le service de l'association, tout ou partie des frais de transport et de participation d'un membre à une activité de l'association, ou approuvée par elle, si une insuffisance de moyens s'oppose à une participation pourtant très bénéfique, dans l'esprit des buts de l'association. Il estime alors tous les moyens propres à préserver la dignité et le psychisme du membre provisoirement épaulé.
Article 39 - Pour tous les frais pris en charge, et plus généralement toutes les dépenses, le Conseil peut, à l'intention de la Chambre des Comptes, se désolidariser d'apparents abus, en émettant une mise en garde, sans pour autant déposer le bureau. Si la Chambre des Comptes conclut à un abus, et que cet abus n'a pas cessé après la mise en garde, le Congrès pourra demander aux membres du Bureau (ou du Conseil) incriminés le remboursement d'une partie des dédommagements versés depuis la mise en garde du Conseil, ou depuis le refus de la Présidence d'organiser une réunion du Conseil, évoqué à l'article 35. Si le Conseil n'a pas émis de mise en garde et que la Chambre des Comptes conclut à des abus, cette réclamation pourrait être présentée à chaque membre du Conseil, et les notes de frais épluchées avec une extrême rigueur. Certains conseillers, après avoir été entendus par la Chambre des Comptes, pourraient en outre être déclarés insincères, et exclus de l'association. Le Congrès peut aussi mandater expressément le Conseil suivant pour engager des poursuites judiciaires.
Titre IV - Dispositions diverses
Article 40 - Un "Code de l'agrément" définit les conditions et modalités de la collaboration du GAPPESM, tant avec les professionnels et organismes, qu'avec les bénévoles, anciens malades de dépression ou autre, membres d'un groupe d'aide. Il comporte un volet concernant les tests agrées par le GAPPESM et leurs conditions de passage.
Article 41 - Une "Charte de la Surchauffe" pose les principes devant inspirer le comportement des membres, tant à l'intérieur de l'espace associatif, qu'à l'extérieur quand leur adhésion au GAPPESM est revendiquée, ou simplement indiquée, ou de notoriété publique. Dans l'espace associatif, les visiteurs seront tenus de se conformer à l'esprit de cette Charte, sous peine d'être privés, temporairement ou définitivement, du droit à la parole et/ou du droit de visite des espaces soumis à code d'accès.
Article 42 - En cas de dissolution, l'actif,
s'il y a lieu, est dévolu à la Fondation
de l'abbé Pierre, à défaut aux Restos
du cur, à défaut à l'AICF,
à défaut à l'UNICEF,
à défaut au CICR,
à défaut à l'AFD (Association française des diabétiques).